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Vous entrez maintenant au Pavillon des Artistes canadiens Noirs

Bonjour et bienvenue au Musée virtuel de l’histoire Noire présenté par Black Lives Matter Sudbury. Vous voyez présentement une carte virtuelle du musée, qui vous guidera dans votre exploration. Lorsque vous êtes arrivé sur le site, vous devez avoir reçu votre billet virtuel et avoir cliqué sur “Entrer au musée”. Vous pouvez vous déplacer dans le musée en cliquant et draguant, en défilant, ou en utilisant votre pavé tactile. Vous pouvez maintenant vous déplacer dans n’importe quelle direction afin de découvrir les divers pavillons du musée. Il y a 5 pavillons dans ce musée; quatre d’entre eux contiennent des galeries spéciales, et le cinquième contient notre collection et galerie permanente.

Afin d’accéder aux articles, œuvres d’art, poèmes, extraits et autres qui sont offerts dans chaque pavillon, vous pouvez cliquer sur vos guides virtuels, qui ressembleront à ceci. Cliquez sur le X dans le coin droit supérieur de votre fenêtre afin de sortir et continuer vers la prochaine galerie. La barre de progrès en haut de votre écran vous aidera à déterminer ce que vous avez visionné jusqu’à maintenant. Ceci vous aidera à tenir compte de votre progrès dans le musée. Nous espérons que vous profiterez de votre temps dans le musée, et que vous aurez la chance d’explorer tout le contenu qui a été spécialement choisi pour le Musée virtuel de l’histoire Noire 2021.

Original video here: https://vimeo.com/503693702?embedded=true&source=vimeo_logo&owner=131865159

(Pourquoi le MHN?) Pourquoi le Mois de l'histoire des Noirs est-il plus important que jamais cette année ?

Le Mois de l'histoire des Noirs est observé chaque année en février dans tout le Canada.

C’est une occasion de partager et d'en apprendre davantage au sujet des expériences, des contributions et des réalisations des peuples d'ascendance africaine.

Cet été, les manifestations de Black Lives Matter dans le monde entier ont suscité un engagement de la part de nombreuses personnes et d’organisations à s'informer sur l'histoire, le patrimoine et la culture des Noirs. Tout ça dans le but de mieux comprendre le racisme et les manières de se montrer solidaire.

Pour que cet engagement dépasse les limites des médias sociaux et se traduise par un véritable changement, tout le monde, toutes communautés confondues, doit adopter le Mois de l'histoire des Noirs comme point de départ pour explorer, découvrir et célébrer l'histoire, le patrimoine et la culture des Noirs, tant ceux du passé que ceux qui sont contemporains.

La réalité quotidienne du racisme implique des réalisations et contributions importantes qui n’ont jamais été reconnues, de nombreuses histoires qui n’ont jamais été racontées, et de nombreux obstacles en cours de route du progrès.

Black Lives Matter - Sudbury est fier de vous présenter le Musée virtuel de l'histoire des Noirs.

Prenez le temps d'apprendre, de discuter et de partager.

L’origine du Mois de l’histoire des Noirs au Canada

En 1978, l'Ontario Black History Society (OBHS) a été créée. Ses fondateurs, le Dr Daniel G. Hill et Wilson O. Brooks, entre autres, ont présenté une pétition à la ville de Toronto pour que le mois de février soit officiellement proclamé le Mois de l'histoire des Noirs.

En 1979, la toute première proclamation canadienne a été émise par Toronto.

En 1988, le premier Mois de l'histoire des Noirs a été célébré en Nouvelle-Écosse.

En 1993, l'OBHS a déposé avec succès une pétition en Ontario pour que le mois de février soit proclamé le Mois de l'histoire des Noirs. À la suite de ce succès, Rosemary Sadlier, présidente de l'OBHS, a suggéré à Jean Augustine, députée et secrétaire parlementaire, de faire reconnaître le Mois de l'histoire des Noirs dans tout le Canada. Mme Augustine a soutenu l'idée avec enthousiasme.

En février 2008, le sénateur Donald Oliver, premier Noir nommé au Sénat, a présenté une motion pour que le Sénat reconnaisse officiellement le mois de février comme le Mois de l'histoire des Noirs. La motion a été approuvée à l'unanimité et a été adoptée le 4 mars 2008, complétant ainsi la position parlementaire du Canada sur le Mois de l'histoire des Noirs au Canada.

Le saviez-vous ?

Jean Augustine a été la première femme Noire élue à la Chambre des communes (1993) et la première femme Noire à être nommée au Cabinet (2002). Mme Augustine a été secrétaire d'État chargée du multiculturalisme et de la condition féminine dans les Cabinets des premiers ministres Jean Chrétien et Paul Martin.

Enseigner l'histoire des Noirs tout au long de l'année : vers une éducation inclusive

Le parcours éducatif est une période d'exploration de l'identité de chacun, de sa place dans la société et de ses intérêts académiques. C’est une phase ou les opinions sont comme l'argile en brute— si cette opinion est bien formée, elle est solide et de bonne forme, comme un pot en argile, mais une mauvaise manipulation peut avoir des effets durables.

Le programme enseigné aux enfants à l'école définit les opinions formées lors de cette phase “d’argile précoce”, mais sert également de préparation à une exploration académique future.

Malheureusement la diversité culturelle n'est pas encore pleinement intégrée ... Comme le démontre l'Ontario Black History Society, au Canada, l'histoire n'est enseignée que d'une seule façon.

Il est essentiel d'enseigner aux jeunes de l'Ontario les importantes contributions des Canadiens Noirs, mais aussi la façon dont ils ont été maltraités par le gouvernement canadien.

Si nous voulons l'égalité pour tous, nous devons affronter l'histoire telle qu'elle s'est déroulée, même si cela peut nous mettre mal à l'aise.

« Avons-nous lu nos propres auteurs tels que Dionne Brand, Afua Cooper et George Elliott Clarke ? Savons-nous que l'histoire des Afro-Canadiens s'étend sur quatre cents ans, et comprend l'esclavage, l'abolition, le travail de pionnier, la croissance urbaine, la ségrégation, le mouvement des droits civiques et un long engagement dans la vie civique ? » -Lawrence Hill

Romancier, essayiste et mémorialiste canadien. Il est surtout connu pour son roman “The Book of Negroes” (2007), inspiré par les loyalistes Noirs qui ont été libérés par les Britanniques, et qui se sont réinstallés en Nouvelle-Écosse après la guerre d'Indépendance américaine.

Le mouvement Black Lives Matter au Canada

La première branche canadienne de Black Lives Matter a été créée à Toronto en 2014.

En 2016, des branches ont été créées à Vancouver , à Edmonton et dans la région de Waterloo.

En 2021, il y a des branches dans tout le Canada, y compris à Sudbury, en Ontario, qui travaillent activement à démanteler toutes les formes de racisme anti-Noir, à libérer les personnes Noires, à soutenir la guérison des Noirs et à affirmer leur existence.

En plus de lutter contre le racisme, nous créons des espaces pour construire notre communauté. À travers des formes alternatives d’éducation, de la programmation d'événements pour nos communautés et du soutien à la création culturelle, nous croyons que nous créons notre propre libération par notre engagement à prospérer et à construire en beauté. Dans notre mouvement pour la libération des Noirs, nous nous joignons aux appels à décoloniser l'île de la Tortue et du Nunavut Nunangatas : il n'y a pas de libération des Noirs sans libération des autochtones sur l’Île de la Tortue.

Dans la vidéo ci-dessous, Sandy Hudson, fondatrice de Black Lives Matter - Toronto, explique ce qui l'a poussée à agir et à fonder le première branche canadienne.

"Pourquoi est-ce que j'attends que quelqu'un d'autre le fasse ?" - Sandy Hudson

Vidéo d’introduction

Bonjour mon nom est Ruthie, et je suis une des co-créatrices du Musée virtuel de l’histoire Noire. Je suis ici pour vous donner un aperçu du Pavillon dans lequel vous vous retrouvez en ce moment. Nous sommes actuellement dans le Pavillon Viola Desmond. Vous trouverez ensuite une superbe contribution d’un artiste nommé Howard X David; vous pourrez apprécier un extrait de son film qui est disponible sur Apple TV et d’autres plateformes. C’est un extrait magnifique d’une pièce écrite traitant sur l’expérience d’être de race mixte et de provenir de deux mondes, et ce que tout cela implique.

Vous trouverez ensuite une superbe contribution d’un artiste nommé Howard X David; vous pourrez apprécier un extrait de son film qui est disponible sur Apple TV et d’autres plateformes. C’est un extrait magnifique d’une pièce écrite traitant sur l’expérience d’être de race mixte et de provenir de deux mondes, et ce que cela signifie. Alors ne manquez pas ça ! Finalement, nous avons une superbe entrevue avec une femme nommée Deborah; elle est la vedette de la première Canadienne de la série télévisée “Controlled Damage” par Andrea Scott. Cette série traite sur la vie de Viola Desmond, en vous donnant des aperçus dramatiques de sa vie, ainsi que de l’expérience d’être de race mixte, d’être Noir à cette époque, et d’être une personne Noire à Halifax. Donc merci énormément à Deborah.

Merci également de nous joindre dans le Pavillon Viola Desmond. J’espère que vous profiterez aussi de votre temps dans les autres pavillons. Finalement, merci à nos contributeurs. J’espère que vous apprendrez quelque chose aujourd’hui, et que vous avez profité de votre temps dans le Musée virtuel de l’histoire Noire.

Transcription de la vidéo: https://vimeo.com/503865578?embedded=true&source=vimeo_logo&owner=117281113

Au sujet de Viola Desmond

Bonjour! Je suis votre guide, Simon, et bienvenue dans le Pavillon Viola Desmond du Musée virtuel.​​ Je suis ici pour vous donner d’autres informations sur Viola Desmond, avant que vous ne continuiez votre exploration de ce pavillon. Ce pavillon contient également beaucoup de matériel excitant concernant le thème du Mois de l’histoire des Noirs.

Viola Desmond a été élevée dans une grande famille; elle a eu 10 frères et soeurs. Après avoir enseigné dans deux écoles ségréguées par la race pour des étudiants Noirs, elle a fondé son propre programme d’études au “Field Beauty Culture School” à Montréal; un des seuls établissements au Canada qui acceptait des étudiants Noirs à l’époque. Elle a ensuite suivi des formations à Atlantic City et à New York. Peu de temps après, Viola ouvre le “Vi’s Studio of Beauty Culture” à Halifax, que vous pouvez apercevoir juste ici.

Le 8 novembre 1946, en soirée, la voiture de Viola Desmond tombe en panne et elle est forcée de faire un arrêt imprévu dans la petite communauté de New Glasgow. Elle était en chemin à une rencontre d’affaires à Sydney, en Nouvelle Écosse. On lui dit que les réparations prendront plusieurs heures, donc elle décide d’entrer au cinéma pour passer le temps.

Au cinéma Roseland, Desmond demande un billet pour un siège dans la section principale. Le vendeur de billets lui donne plutôt un billet pour la section du balcon, cette section étant généralement réservée pour les clients qui n’étaient pas blancs. En marchant dans la section principale, elle est interceptée par le préposé à la billetterie, qui lui dit que son billet est valide pour un siège dans la section du balcon seulement, et qu’elle devra changer de place. En croyant qu’une erreur avait été commise, Desmond retourne au vendeur de billets et lui demande de lui échanger son billet pour un siège dans la section principale. Le vendeur de billets refuse. En réalisant que le vendeur agissait de cette façon dû à la couleur de sa peau, Desmond décide de prendre un siège dans la section principale de toute façon.

Desmond est ensuite confrontée par le gérant, qui lui dit que le cinéma a le droit de refuser “n’importe quelle personne qui démontre un comportement répréhensible". Desmond lui explique qu’elle était prête à payer la différence dans le coût du billet, mais qu’on lui avait refusé le billet dans la section principale quand elle l’avait demandé. Ne voulant pas quitter son siège, un agent de police est appelé. Desmond est retirée du cinéma, et emmenée en prison.

Le matin suivant, Viola Desmond est emmenée en court, où on l’accuse d’un attentat de “frauder le gouvernement provincial”, basé sur le fait qu’elle avait supposément refusé de payer une taxe d’amusement d’un sou (la différence entre le billet de la section du balcon et du billet de la section principale).

Plusieurs décennies après sa mort, l’histoire de Viola Desmond commence à susciter l’attention du public, principalement dû aux efforts de sa soeur, Wanda Robson.

Voici quelques mises à jour importantes dans l’histoire de Viola Desmond.

Le 15 avril 2020, le Lieutenant Gouverneur de la Nouvelle-Écosse, Mayann Francis, accorde un pardon absolu à Viola Desmond durant une cérémonie à Halifax.

En 2012, Poste Canada émet un timbre portant son image. En 2016, une “Heritage Minute” (“Minute de l’héritage”) racontant l’histoire de Viola Desmond est publiée durant le Mois de l’histoire des Noirs.

Le 8 décembre 2016, on annonce que Desmond apparaîtra sur le billet de 10 dollars.

En février 2019, la Monnaie Royale Canadienne annonce l’émission de sa première pièce de monnaie du Mois de l’histoire des Noirs. Cette pièce est produite avec de l’argent pur, et le portrait de Viola Desmond y est gravé.

Merci de votre joindre à notre tournée, et j’espère que vous profiterez de votre temps dans le Pavillon Viola Desmond.

Transcription de la vidéo: https://vimeo.com/501527547?embedded=true&source=vimeo_logo&owner=117281113

Mixed Up

Mixed Up explore l'isolement lié à être membre des communautés LGBTQ et NAPDC, et de l'expérience nuancée de vivre entre les binaires de l'orientation, le genre et l'ethnicité. L'extrait que vous allez voir explore la juxtaposition de mon existence. Les intersections de mon identité européenne et Noir. Quel est l'impact de me prendre pour un Blanc alors que je suis les deux ? Ou bien qu’on me dise que je ne suis pas assez Noir pour être considérée comme une personne de couleur.

Dans cette vidéo, vous entendrez le ténor canadien Isaiah Bell chanter "What Power Art Thou" tirée du Roi Arthur de Henry Purcel. Dans cette chanson, Arthur meurt de froid. Je compare ce sentiment à celui que j'éprouve lorsque je suis perçu comme un Blanc. Je gèle.... coincé dans le vide. J'ai souvent comparé mon existence à un pont entre plusieurs mondes. Le film que je vous présente demande un refus à notre tendance habituelle d'éviter les sujets qui nous mettent mal à l'aise. Nous devons plutôt y faire face avec détermination, en exigeant que nous célébrions la beauté des différences. MixedUp est disponible dès maintenant sur OUTtv, Amazon Prime et Apple TV. mixedup.ca

Howard J Davis, alias HAUI, est un artiste multidisciplinaire qui défie toute catégorisation. Il a récemment sorti son premier long métrage, MixedUp, produit avec Jack Fox et OUTtv. Il est actuellement en résidence avec Wildseed Black Arts Fellowship, une résidence payée de 20 mois par Black Lives Matter - Toronto. Il va bientôt créer un opéra Noir basé sur la contralto canadienne Portia White. Pour plus d'informations, rendez-vous sur haui.ca

À PROPOS DE VIOLA DESMOND (par Howard)

Il y a deux ans, je me suis rendu sur le site de l'ancien Roseland Theatre à New Glasgow, en Nouvelle-Écosse. Ce qui était en 1946 une salle de cinéma est maintenant un espace remis à neuf. Ce qui était auparavant le lieu de la résistance raciale et de la ségrégation n’est que dans le souvenir de peu de gens aujourd’hui. Au Canada, il est commun que nos histoires de résilience soient reléguées à la périphérie. Je suis en train d'écrire un nouvel opéra sur Portia White, une contralto en Nouvelle-Écosse de renommée internationale ayant combattu les barrières raciales. Viola Desmond était la coiffeuse de Portia White et est un personnage dans cette nouvelle création. Des femmes comme Viola et Portia sont la raison pour laquelle je fais ce que je fais. Pour qu'on se souvienne d'elles éternellement. Ces femmes étaient des pionnières.

Viola Desmond and Dommages contrôlés

Segment questions-réponses sur "Controlled Damage" ("Dommages contrôlés")

Deborah Castrilli

En 2020, la pièce “Controlled Damage” (“Dommages contrôlés”) d'Andrea Scott a été présentée en première au Neptune Theatre à Halifax. Ce spectacle documente la vie de Viola, et nous permet de mieux comprendre son vécu en tant que femme, personne de couleur et personne d'origine mixte. Viola était une force avec laquelle il fallait compter et elle ne s'est jamais contentée du minimum, ce qui était souvent le traitement accordé aux personnes de couleur à cette époque. Elle a vécu une expérience mixte très spécifique qui, il faut le rappeler, était différente de celle vécue par son mari. Elle faisait partie de deux mondes, aucun d'eux ne la considérant comme membre. Pour donner un aperçu du travail qu’implique une pièce de théâtre de ce genre, nous avons mené une interview avec la femme qui a joué Viola Desmond elle-même, Deborah Castrilli.

1. Quelle est une chose que nous ne savons peut-être pas sur Viola ? Viola a passé les derniers jours de sa vie à vivre seule à New York, en travaillant comme directrice de spectacle.

2.Vous avez grandi à Halifax. Y a-t-il des parallèles entre votre expérience et celle de Viola ? Elle a évidemment grandi dans une époque très différente, mais il est intéressant de voir à quel point nous avons progressé à certains égards et non dans d'autres. Il n’y a aucun doute que son histoire est tout aussi pertinente aujourd'hui (au niveau local et national) qu'il y a 75 ans.

3. Pouvez-vous nous parler de votre expérience personnelle de mixité ? C'est ce que j'ai toujours connu. Cela comporte des défis, comme le sentiment de ne pas appartenir à une "catégorie" ou un "groupe" spécifique, mais en fin de compte, c'est magnifique de grandir en jouissant de différentes cultures et de les approprier dans sa propre identité.

4. Dans ce projet, que considérez-vous comme étant la meilleure partie du travail? Eh bien, en prenant un peu de recul, le fait que nous puissions raconter cette histoire et terminer notre tournée dans son intégralité est une bénédiction en soi, compte tenu de l'impact de la COVID-19 et la fermeture de l'industrie du théâtre quelques semaines plus tard ! Je repense à toute cette expérience et j'en suis toujours reconnaissante. Cette histoire devait être racontée, maintenant plus que jamais.

5. Selon vous, qu’est-ce qui a été le plus difficile dans tout ce projet ? Incarner un personnage aussi important, connu dans tout le Canada (mais particulièrement vénéré en Nouvelle-Écosse) était réellement intimidant ! Mais le travail a été tellement collaboratif, et a été réalisé de manière à ce que nous eussions tous l’impression de prendre en main son histoire et son héritage. Lorsque des injustices sont commises, il est notre devoir collectif, en tant que communauté, de nous soutenir mutuellement afin de créer un changement efficace. Je pense que notre spectacle a fait un excellent travail de démontrer non seulement le travail de cette femme, mais aussi comment toute une communauté s'est ralliée à elle (tout comme les personnes qui ont évité de le faire) et comment cela été clé dans sa lutte pour l'égalité.

Origines

Les Noirs vivaient en Nouvelle-Écosse bien avant la fondation d'Halifax en 1749. Toutefois, ce n'est qu'après la Révolution américaine, à la fin des années 1700 et jusqu’au début des années 1800, que des groupes importants de colons Noirs ont commencé à arriver dans la province. Beaucoup d'entre eux étaient d'anciens esclaves à qui l’on avait promis la liberté et des terres en Nouvelle-Écosse. Toutefois, à leur arrivée, ils se sont heurtés à des colons blancs qui les considéraient comme inférieurs.

En conséquence du racisme, les colons Noirs ont été repoussés aux marges de la société et ont été forcés à vivre sur les terres les plus inhospitalières. Malgré cela, ils ont persévéré, développant des communautés fortes et dynamiques. Africville était l'une de ces communautés.

En 1848, William Arnold et William Brown, deux colons Noirs, ont acheté des terres à Africville. D'autres familles ont suivi et, en 1849, l'église baptiste africaine unie de Seaview a été ouverte pour servir les 80 résidents du village.

L'église était appelée "le cœur battant d'Africville" et était le centre du village, pour les croyants comme pour les non-croyants. Elle accueillait les principaux événements municipaux; notamment les mariages, les funérailles et les baptêmes. Les baptêmes et les Services de Pâques de l'église étaient bien connus.

Les Noirs de Nouvelle-Écosse s'alignaient sur les rives du bassin de Bedford pour voir la procession chantante quitter l'église afin de baptiser les adultes dans les eaux du bassin. Après de nombreuses pétitions de la part des habitants d'Africville, une école a ouvert ses portes en 1883. Auparavant, un résident local enseignait aux nombreux enfants d'Africville avant l'ouverture de l'école en ville.

Une image de l’église avant qu’elle soit démolie en 1967

Culture et style de vie

Les habitants d'Africville exploitaient la pêche dans le bassin de Bedford, vendant leurs prises localement et à Halifax. D'autres résidents géraient des fermes, et plusieurs ont ouvert de petits magasins vers la fin du 19e siècle.

En ville, les femmes Noires pouvaient généralement seulement trouver du travail domestique. Les hommes étaient limités à quelques emplois tels que des porteurs de voitures-lits dans les trains. Les enfants nageaient dans l'étang de Tibby et jouaient au baseball dans le champ de Kildare. En hiver, tout le monde jouait au hockey lorsque l'étang gelait.

" À aucun moment on était isolé en vivant à Africville, on se sentait toujours chez soi, les portes étaient toujours ouvertes. C'est l'une des choses les plus importantes qui est restée avec moi tout au long de ma vie".

-- Irvine Carvery, ancienne résidente d'Africville

La ville de Halifax percevait des taxes à Africville, mais n’y fournissait aucun service; l’eau courante, les routes pavées et les égouts étaient inexistants. Les autres services municipaux comme le transport public, la collecte des ordures et les installations récréatives étaient, eux aussi, absents.

Les résidents d'Africville, qui payaient des impôts et étaient fiers de leurs maisons, ont demandé à la ville de fournir ces services de base à de nombreuses reprises, mais aucune mesure n'a été prise.

Les habitants d'Africville ne bénéficiaient pas des services d'eau et d'égouts fournis aux autres habitants d'Halifax. Pour leur approvisionnement en eau, ils dépendaient d'un assortiment de puits.

La destruction d’Africville

Au lieu de fournir des services municipaux adéquats à la communauté, la ville de Halifax a plutôt décidé de déplacer les résidents d'Africville. La ville a déclaré qu'elle voulait construire une nouvelle infrastructure et d’autres industries dans la région. Toutefois, la ville a employé un langage basé sur les droits de l'homme, affirmant que la relocation améliorerait le niveau de vie des résidents.

En janvier 1964, le conseil municipal de Halifax vote pour autoriser la relocation des résidents d'Africville. Cependant, les résidents d'Africville n’ont pas été consultés afin d'avoir leur avis avant la prise de cette décision.

En fait, il a été rapporté plus tard que plus de 80 % des résidents n'avaient jamais eu de contact avec le « Halifax Human Rights Advisory Committee, » le groupe chargé de consulter la communauté.

Finalement, malgré la résistance, tous les résidents sont relogés ; et la dernière maison d'Africville est détruite en janvier 1970.

Lieu de résidence de la communauté noire d'Halifax depuis des générations, Shauntay Grant souhaite que les lecteurs ressentent son amour pour cet endroit.

Vidéo d’introduction

Bonjour, mon nom est Ruthie Nkut et je suis une des co-créatrices du Musée virtuel de l’histoire Noire. Merci de nous rendre visite au Pavillon de l’équité et de la défense des droits. Nous avons du contenu vraiment extraordinaire qui a été choisi pour cette section, et nous espérons que vous allez en profiter !

La première chose que vous verrez est un extrait d’un cours très important sur l’équité raciale par Desiree Adaway, et le groupe Adaway. Ensuite vous verrez une superbe contribution d’une organisation canadienne d’influence, qui se nomme Diva Day. Leur contribution inclut une vidéo, ainsi qu’une introduction à leur organisation. Vous pourrez donc découvrir le travail intégral que fait cet organisme un peu partout sur la planète. Finalement, vous découvrirez un abrégé d’un texte fondamental et instructif qui s’intitule “Reframing the Musical”. Ce texte a pour but de montrer le chemin vers un avenir meilleur et équitable. Shawn Mace, l’auteur du chapitre en question, est un musicien canadien qui est maintenant basé à New York. Amusez-vous et profitez de l’aile de l’Équité et de la défense des droits.

Transcription de la vidéo: https://player.vimeo.com/video/514025631

ÊTRE BLANC.CHE AU TRAVAIL

Desiree Adaway est la fondatrice et directrice du “Adaway Group” et possède plus de 25 ans d'expérience de gestion d'équipes multiculturelles internationales dans plus de 40 pays. Ces équipes créent des changements organisationnels majeurs. Desiree est directrice principale de la mobilisation pour "Habitats for Humanity", et a maintenant développé une série de cours sur l'équité à partir de ses connaissances et de son expertise.

N'oubliez pas ! L'équité n'est pas l'égalité. La véritable équité garantit que chaque personne aura ce dont elle a besoin pour s'épanouir. Nous avons tous des points de départ différents, et nous avons tous des besoins différents.

Nous partageons ci-dessous des informations importantes et éclairantes sur l'un de ses cours intitulé "Whiteness at Work" ("ÊTRE BLANC.CHE AU TRAVAIL").

"Vous devez aimer le collectif plus que vous ne détestez le système"

-Desiree Adaway

LA SUPRÉMATIE BLANCHE EST IMPRÉGNÉE DANS LA CULTURE, LES PRATIQUES ET LES NORMES DE CHAQUE ORGANISATION.

"Les organisations ont la responsabilité de tirer des leçons de la pandémie, et de la lutte constante pour la vie des Noirs.....

...Nous avons la responsabilité de mettre fin aux préjudices subis par les personnes de couleur au sein de nos organisations. Cela exige des compétences que la plupart d'entre nous n'ont pas. Il faut imaginer de nouvelles façons de travailler et de partager le pouvoir. Cela exige également un engagement permanent en faveur de l’épanouissement personnel, interpersonnel et organisationnel.

Enfin, cela nécessite des conversations explicites sur la façon dont la suprématie blanche se manifeste dans nos politiques, nos pratiques, nos relations et nos cultures."

-Whiteness at Work

Vous trouverez ci-dessous un cadre très utile qui fonctionne à la fois au niveau individuel et organisationnel. Il s'agit d'un processus essentiel à suivre afin d'assurer les bénéfices de nos actions. Ce cadre nous demande de prendre le temps de réfléchir : quelle action causera le moins de dommages et aura le plus grand impact ?

Si vous souhaitez en apprendre davantage sur Desiree et son équipe, nous vous proposons un lien vers la première leçon de son cours lancé en 2020 intitulé « Être blanc.che au travail » (la vidéo est seulement disponible en anglais).

"DIVA DAY” (Journée des Divas)

Vous trouverez ci-dessous une courte vidéo documentant les séances de l'atelier "Diva Day". L'une des co-fondatrices de l'organisation, Malindi Ayienga, a contribué à la création d'œuvres d'art commissionnées pour les plateformes sociales de Black Lives Matter - Sudbury. Son travail a un impact profond et s’engage à créer un avenir plus équitable autour du globe.

Quelques mots sur Diva Day :

"Diva Day utilise l'éducation basée sur les arts pour démystifier et normaliser les menstruations. Établis à la fois au Kenya et dans ce qui est connu sous le nom colonial de Canada, nous animons des ateliers de valorisation avec des jeunes personnes ayant des menstruations afin d'encourager la connaissance du corps, d'éradiquer la honte, de fournir une perspective globale sur l'équité menstruelle et de créer un sentiment de communauté. Nous fournissons et mettons de l’avant une variété de produits menstruels afin d'offrir à chaque participant.e la possibilité d'agir sur ses soins menstruels.

L'éducation et le soutien ne peuvent à eux seuls changer une culture de la honte. Nous invitons les personnes qui ne vivent pas avec des menstruations ainsi que les aînés de la communauté à participer à nos ateliers afin de favoriser l'empathie envers les personnes qui ont des menstruations. Ceci permettra le démantèlement des récits oppressifs de la société concernant les menstruations tout en enrichissant le dialogue.

Diva Day œuvre pour un avenir où aucun jour d'école ne sera manqué en raison des menstruations." L'une des co-fondatrices de l'organisation, Malindi Ayienga, a contribué à la création d'œuvres d'art commissionnées pour les plateformes sociales de Black Lives Matter - Sudbury. Son travail afin de créer un avenir plus équitable autour du globe a un impact profond.

VIDÉO (la vidéo est seulement disponible en anglais) :

- Diva Day

"WE SHALL OVERCOME" ("NOUS VAINCRONS") : Aller de l'avant

Vous trouverez ci-dessous un extrait du chapitre 6 de "Reframing the Musical" ("Redéfinir le théâtre musical") : Race, Culture et Identité. L'auteur, Sean Mayes, nous a offert un aperçu de ses écrits sur l'effacement des Noirs à travers l'histoire. Bien que cet article porte sur le théâtre musical et la direction musicale, nous pensons qu'il exprime ce que nous pouvons tous rechercher dans nos propres cheminements vers l’antiracisme. Ce texte a été écrit avant 2020, pourtant, M. Mayes nous a donné à tous quelque chose à prendre en compte dans la façon dont nous avançons dans la résurgence et le renforcement de Black Lives Matter.

À travers l’analyse du rôle en opposition à la race, de l'artiste en opposition à l'ouvrier, nous considérons, compte tenu de nos histoires, comment nous cherchons à aller de l'avant. Quel est le rôle du directeur musical dans l'histoire du théâtre musical ? Comment profitons-nous et servons-nous notre art en le préservant ? Et comment peut-on l’accomplir ?

Pour commencer à répondre à ces questions, je dirais que toute personne ignorant son passé pourrait très bien le répéter. Il est essentiel d'examiner la pertinence historique et de continuer d’analyser les histoires des personnes derrière la création du rôle du directeur musical afin de découvrir comment elles travaillaient et quelles étaient leurs contributions individuelles dans ce domaine. L’intégration est souvent attribuée ici et là avec des félicitations et des tapes dans le dos - de nombreuses personnes ont été désignées comme le "premier" directeur musical ou chef d'orchestre afro-américain, par exemple : William Accooee en 1896 ; Will Marion Cook en 1903 ; Everett Lee pour Carmen Jones (1943) ; Cornelius Tate pour Hair (1969) ; et le Dr Joyce Brown comme la première femme pour Purlie (1970). L'incohérence dans l'identification permet à ces noms de passer à travers les mailles du filet, tout comme beaucoup d'autres qui ne sont pas mentionnés en détail dans ce chapitre, mais qui ne demandent qu'à être découverts : Shelton Becton, Joseph Joubert, Zane Mark, Daryl Waters, Linda Twine, Joyce Brown, Chapman Roberts, Neal Tate, Thom Bridwell, Leah Richardson, Margaret Harris, Danny Holgate, Harold Wheeler, Frank Owens, Hank Jones, J. Leonard Oxley. Toutes ces personnes, bien qu'elles ne soient parfois découvertes que dans des archives enfouies, ont tracé un chemin qui mérite d'être exploré. En redécouvrant ces noms oubliés, nous découvrons leurs méthodologies, et la manière dont leur travail était développé à partir de ces méthodologies.

...En fin de compte, la reconstruction des travaux perdus - à la fois dans le rôle et dans la race - doit être acceptée pour ce qu'elle est : une reconstruction. Il s'agit de reconnaître les lacunes dans notre communauté théâtrale en ce qui concerne la reconnaissance du directeur musical dans toutes ses facettes, que ce soit en termes de reconnaissance du public, donc d'une plus grande visibilité, d'une appréciation égale dans nos propres cercles (en rétablissant le "Tony Award for Music Direction" ?) ou par pure vertu supérieure, en s'appropriant davantage le lieu de répétition. Non seulement devons-nous adopter cela au sein du rôle, mais nous devons également accepter l'histoire de l’approche standardisée de la nature liminale de ce rôle et, ce faisant, rejeter les tendances institutionnelles fermées d’un passé daltonien en ouvrant des opportunités aux leaders de toutes les multiplicités. Cela ne pourrait être plus vrai qu'à la périphérie de la communauté des praticiens du théâtre. Les praticiens Noirs doivent chercher à diriger des comédies musicales qui se situent en dehors d'un idiome centré sur les Noirs, tandis que la communauté théâtrale doit chercher activement à employer des praticiens de toutes les minorités dans tous les spectacles, indépendamment du casting, du cadre ou du profil. L'exploration d'œuvres Noires par des praticiens Noirs a un impact, mais cet impact n’est pas suffisant ; la transparence dans l'ensemble de la communauté est essentielle pour dissoudre les contraintes actuelles de liminalité, d'intersectionnalité et de permanence institutionnelle, non seulement pour les directeurs musicaux issus de minorités, mais aussi pour la direction musicale en général. La permanence institutionnalisée des attentes liées au rôle et à la race doit être rejetée, écartant l'homogénéité de l'approche du style et du contenu et, ainsi, viser à ce que tous les praticiens soient guidés vers des projets dans tous les domaines. L'impulsion donnée prend une direction prometteuse, mais la route est longue, et nous devons être méfiants de ne pas lâcher le volant.

“Reframing the Black Musical” (“Redéfinir le théâtre musical”) : Race Culture and Identity, édité par Sarah Whitfiled est disponible en ligne sur Amazon et chez Chapters : Indigo.

Sean Mayes est un directeur musical basé entre New York et Toronto, avec de l’expérience à Londres et au Royaume-Uni. Il est un membre actif de la communauté de Broadway en tant que directeur musical, orchestrateur-arrangeur, coach vocal, accompagnateur et musicien. Sean est fier d'être directeur musical dans le milieu de l'éducation avec le Disney Theatrical Group, le New York City Center et le New York Pops. En 2019, Sean a été directeur musical et chef d'orchestre de la première canadienne de “The Color Purple”. En tant qu'auteur, Sean a publié des textes sur le rôle des directeurs musicaux Noirs à Broadway (“Reframing the Musical”, Palgrave Macmillan, 2019), et sur le cheminement des praticiens Noirs à travers l'histoire du théâtre musical britannique (“An Inconvenient Black History of British Musical Theatre”, Bloomsbury, 2021).

Bird of Paradise

À l'aube, ma mère se tient sur la colline derrière notre maison et invoque le soleil pour qu'il se lève. puis elle va dans la cuisine extérieure et prépare des tortillas et du thé au cacao pour notre petit-déjeuner. Ma mère vend des fruits et des fleurs au marché. des choses qu'elle cultive de ses propres mains elle ne sollicite pas les clients ils viennent à elle de leur propre gré et à la fin de chaque journée ses articles sont tous vendus. Maintenant, à 42 ans, ma mère décide de ne plus avoir d'enfants. mais pas parce que son sang a cessé de couler. "J'ai peuplé le monde avec les nombreux hommes et femmes que mon corps a mis au monde", dit-elle. "maintenant il est temps pour moi de donner naissance à autre chose". Parfois, le dos et les pieds de ma mère sont fatigués. alors je les oins d'huile de noix de coco. ses pieds sont une carte détaillée son dos est l'arbre de pomme d'étoile devant notre porte d'entrée. Ma mère n'a jamais voyagé à l'étranger mais elle connaît les contes de chaque pays elle dit que les fleurs de ses jardins surtout le lys gingembre, les orchidées, et l'oiseau du paradis, lui apportent de telles nouvelles. Ma mère est de petite taille tous ses enfants la dépassent certains ne veulent même pas la reconnaître ou la saluer quand ils la croisent sur la place du marché. ils ont honte de cette femme aux fruits et aux fleurs cette femme qui les a nourrit de lait et de tortillas qui les a rendus si forts Parfois, ils se moquent d'elle "Elle a l'air de sortir d'une fresque de Rivera", plaisantent-ils. mais ma mère n'entend pas ses oreilles sont au-delà de leurs mots. Le soir, quand elle est fatiguée ma mère chante des berceuses au soleil pour l'inciter à s'endormir. pour que l'obscurité vienne et que nous soyons tous rajeunis. "C'est dans l'obscurité que nous devenons forts", nous dit-elle. Comme elle est sage Cette femme avec une vie que personne ne peut capturer. comme elle est essentielle cette femme qui fait fleurir les jardins et qui nous nourrit de lait et de tortillas. Je la regarde descendre la colline vers le marché. sa jupe au genou ses cheveux noirs mouchetés de gris

Tiré de Understatement : An Anthology of 12 Toronto Poets
Afua Cooper est une artiste multidisciplinaire et une professeure titulaire à l'Université de Dalhousie. Elle a reçu le "Nova Scotia Human Rights Award" de la Commission des droits de la personne de la Nouvelle-Écosse en 2015 et a récemment été nommée 7e poète lauréate de Halifax. La Dr Cooper a un intérêt profond pour les religions et les mythologies mondiales, et ces thèmes sont présents dans une grande partie de son œuvre. L'œuvre "Birds of Paradise", que vous verrez ici fait référence à une peinture du muraliste mexicain Diego Rivera, dont elle admire beaucoup le travail.

Sans titre, Oreka James

Orecka James, Sans titre, 2016. Peinture à l’huile, bâtonnet à l’huile et gouache acrylique sur toile tendue, 1.52 x 1.22 m

Aider

Le Musée virtuel de l’histoire Noire (MVHN) est un espace virtuel, interactif et éducatif créé par Black Lives Matter Sudbury en célébration du Mois de l’histoire des Noirs 2021.

Dans ce musée vous pourrez apprendre au sujet de : la Libération Noire canadienne, Viola Desmond, Africville, l’Équité et la défense des droits, et les Artistes Noirs canadiens.

Prenez ce temps afin de reconnaître les contributions et les réussites de ceux de descendance africaine ou caribéenne. C’est également une opportunité d’en savoir plus sur l’impact du racisme, de la discrimination, et comment appuyer la libération Noire.

Le Musée virtuel de l’histoire Noire a été créé par Isak Vaillancourt et Ruthie Nkut. Le développement web a été assumé par Willem Deisinger et Michael Boyce. La traduction au français a été réalisée par Cecilia Rodriguez-Beaudoin

Black Lives Matter - Sudbury est un organisme qui s’engage à lutter contre toute forme de racisme systémique. Nous exigeons que la société et tous les niveaux de gouvernement adressent et résolvent les causes du racisme concernant toutes les institutions sociales.

Nous sommes une coalition menée par des éducateurs, des étudiants, des activistes et artistes Noirs.

Nous travaillons en solidarité avec les communautés autochtones.

Pour en savoir plus sur notre travail, visitez notre site web:blmsudbury.ca

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